25 avr. 2016

Bilan de mi-voyage

Encore un post qui n'intéressera pas tout le monde... mais qui me permet de noter mes impressions sur certains de mes choix de voyage...


   Le voyage en solo

C'était la décision la moins évidente à prendre (j'en ai laissé passer des années) mais la plus nécessaire ! Impossible d'embarquer quelqu'un pour un aussi long voyage... il m'aurait fallu un autre passionné du Japon avec les même disponibilités que moi... L'option solo était donc la seule disponible ! Et je ne vous cache pas que cette histoire m'a assez stressée avant le départ (malgré mes airs de "Oh, pas grave... ça va... je gère !").

La première semaine fut la plus difficile : pas de repères, une Share House assez "froide", une langue que je ne peux comprendre qu'avec de grandes difficultés et à l'aide de gestes, une école de langue assez impersonnelle, personne à qui parler ou avec qui partager mes doutes ou mes visites (ce blog m'a sauvé la vie la première semaine ! et vos commentaires aussi !). En gros, j'étais plutôt seule et larguée que dans la peau d'une conquérante. Mais, passé la première semaine, les choses se sont grandement améliorées. Heureusement, sinon ce voyage serait un enfer !

J'ai pris mes marques : je connais mon quartier, les moyens de transport, je gère le plan de la ville, tout quoi. J'ai pris l'habitude de visiter toute seule et de décider ce que je veux faire et quand je veux le faire (au point que visiter avec quelqu'un qui n'aurait pas les mêmes envies que moi pourrait devenir un peu agaçant... d'un extrême à l'autre, oui je sais). Je fais beaucoup plus attention à ce que je visite quand je suis toute seule finalement... Et pour rompre momentanément la solitude, il y a les "compagnons de visite" et les francophones croisés par hasard avec qui on échange quelques mots !

Et puis, au Japon, pas de problèmes de sécurité qui pourraient nous gâcher la vie... Dans le train, le métro, dans la rue, personne pour nous embêter... Aucun stress ! Au final, le voyage solo se passe (pour l'instant) très bien :)

   Le choix Kyoto en camp de base

Très bon choix pour moi qui ne suis pas une fana de la Night Life ! Kyoto, c'est une grande ville, très grande même... mais on ne dirait pas ! Il n'y a pas tellement de buildings, de foule compacte (à part dans les endroits extrêmement touristiques... et encore je m'attendais à pire !). C'est une ville à taille humaine... avec tellement de choses intéressantes à visiter ! En un mois, je ne me suis pas ennuyée, j'ai pu visiter tranquillement, éventuellement reporter mes visites les jours de pluie sans me sentir frustrée, sans me dire que j'allais rater des choses essentielles. J'ai fait tout ce que je voulais... enfin à peu près... j'ai finalement deux regrets : ne pas avoir essayé de kimono (toute seule, c'est pas très fun !), et ne pas avoir visité le Daigo-ji (dont j'ai découvert l'existence trop tard).

Kyoto permet aussi de programmer des visites à la journées dans de nombreux lieux touristiques comme Himeji, Nara, Ise, Osaka... Et j'ai croisé de nombreux français qui venaient de Tokyo et qui disaient que c'était intéressant mais fatiguant car surpeuplé... A vérifier quand je serai sur place ! Quand à Osaka, qui est l'autre camp de base du Kansai, j'en aurai un aperçu dans les prochains jours...

   Le choix de la Share house

Je pouvais difficilement éviter le logement en Share House : niveau budget, pour un mois, l'hôtel était exclu. Après, avec AirBnB, j'avais le choix entre la location d'appartement ou la Share House. Mon école avait des dortoirs, mais je l'ignorais au moment de réserver mes hébergements puisque je n'avais pas cette école dans le collimateur... et je n'aurais pu y rester que durant mes deux semaines de cours. Les appartements étaient trop cher pour un seul voyageur... Donc la Share House était le seul choix possible (avec l'avantage de se dire qu'on n'est pas tout seul s'il nous arrive quelque chose).

Ma Share House est plutôt bien : mis à part le fait que personne ne parle à personne (à part l'italien pénible qui braille à tout bout de champ y compris la nuit ! Même à l'étranger mes voisins sont pénibles...), la maison est propre (la proprio passe presque chaque jour pour faire le ménage), ma chambre est petite mais fonctionnelle, et on peut se préparer à manger si besoin (même si je me spécialise plutôt dans les plats tout prêts). Il y a une machine à laver (essentielle pour un mois de voyage) et le toit permet d'étendre le linge. Seul bémol : la chambre ne ferme pas à clé, mais il ne semble pas y avoir de problème de vol...

Au niveau localisation, c'est plutôt bien situé même si ce n'est pas du tout dans le centre de Kyoto. La gare JR est à 15 minutes à pieds et permet de rallier la gare de Kyoto en 15 minutes. La station de métro est à 10 minutes à pieds et permet d'emprunter l'une des deux lignes de métro de Kyoto... et par chance mon école était sur cette ligne-là ! Et il y a un supermarché près de la gare...

J'ai quand même hâte de quitter la Share House... au bout d'un mois sans salle de bain privative... et avec un voisin bruyant... j'en peux plus !

   Le choix du séjour linguistique

J'en ai parlé dans mon bilan sur l'école de langue : onéreux pour le bénéfice que j'en ai retiré... Trop onéreux ! J'aurais pu alléger mon budget de voyage... et peut-être rester un peu moins sur Kyoto (avec des journées complètes de visites) et donc rester un peu plus dans la région de Kanazawa (que j'ai casé un peu n'importe comment, je l'avoue : qu'est-ce que je vais faire là-bas une seule demi-journée ?).

   Mes différentes visites

Jusqu'à présent, aucune déception... à part peut-être la visite d'aujourd'hui (dont je vous parlerai tout à l'heure). Je ne suis pas encore blasée des temples et des sanctuaires !

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