Omihachiman, petite ville hors des circuits touristiques...

...et on comprend (trop tard) pourquoi !

Je vous ai expliqué pourquoi on a fini par choisir cette petite ville hors des circuits touristiques et mentionnée dans quasiment aucun guide : on voulait éviter les gros spots blindés de touristes (Ah ! Ben, ça... c'était réussi ! On n'a pas vu un seul touriste... et juste une dizaine de japonais en tout !), on n'avait pas envie d'aller voir un autre château (parce qu'ils se ressemblent tous finalement), donc exit Hikone, et Kobe n'avait pas vraiment de bonnes critiques sur Internet... On a donc trouvé Omihachiman tout à fait par hasard !

Bon, j'ai été un peu dure... Omihachiman, ça peut être une bonne option... pour une demi-journée ! Une journée, c'était trop... d'ailleurs, à 15h on était dans le train du retour ! Et on pourrait appeler cette ville "la ville fantôme" : on n'y a croisé quasiment personne ! Quelques rares japonais, aucune boutique ouverte (à part une seule boutique de souvenirs), même le musée qu'on voulait voir était fermé (en même temps, on aurait dû y penser avant : on était lundi, jour de fermeture des musées au Japon). Aucun panneau en anglais, aucun plan en anglais ou romaji : bienvenue dans un lieu hautement non-touristique ! Pourtant, il paraît qu'on utilise souvent le vieux quartier pour tourner des films d'époque... à mon avis, c'est plutôt quelques courtes séquences de films d'époque...

La bouche d'égouts locale

En sortant de la gare, on s'est donc plantées devant le plan en japonais : on savait qu'on devait aller voir le vieux quartier (un ancien quartier commerçant de l'époque Edo plutôt bien conservé) et les bords du canal. Canal, en bleu sur la carte... ça, ça va ! Et bien, en avant toute ! Toujours tout droit jusqu'au canal ! 2 kms à vu de nez... On a donc arpenté la grande rue de cette ville fantôme pour arriver au canal ! Youpi ! On a trouvé un mignon petit sanctuaire en arrivant :

Une statue de cheval sacrée... Première fois que je vois ça...

J'adore ce rideau de manches à air version carpe koi !

Puis, on a décidé de prendre le téléphérique pour aller voir la vue sur le lac Biwa du haut de la colline (assez haute la colline, et surtout bien pentue !). Vu le tarif, on s'est dit qu'un aller simple, c'était suffisant et que la descente à pieds serait plus facile que la montée... C'est bien l'optimisme, ça fait vivre ! La tête de la brave dame à qui on a fièrement montré notre aller simple était splendide !

Du haut de la colline, la vue était effectivement intéressante : on a pu voir le lac Biwa et les alentours. Mais dommage ! Il y avait de la brume... Impossible de distinguer l'autre rive du lac... Quant à voir le mont Fuji indiqué sur la carte, ce n'était même pas la peine d'y penser !

On a découvert un petit temple... apparemment c'était le temple de l'amour... on est entrées pour le voir de plus près... sauf qu'on n'avait pas compris que c'était payant : il fallait mettre 300 yens dans la boîte à l'entrée (c'était écrit en japonais). On s'est donc fait gronder ! Le monsieur a dû se dire que c'était bien sa chance de tomber sur les deux seules touristes de la ville !

Ema en forme de cœur !

Ensuite, ben, il a fallu chercher comment qu'on descend à pieds de cette colline ! Le sentier était vraiment très abrupt et pas vraiment large... mais on n'avait pas le choix ! En une demi-heure, on avait retrouvé notre cher canal...

Juste après, ça descend sévère ! Appareil photo dans le sac...

On a tué le temps en se promenant dans le vieux quartier et sur les bords du canal...

Un tambour géant...

J'adore le style de ce pont !

Puis, hop, retour à la maison ! Je retrouverai ma camarade vendredi prochain pour une pièce de théâtre dans un temple... en attendant je retourne à mes visites en solo : Ise au programme de demain ! Et il va faire très chaud... 27°c paraît-il... Et ce soir, je mange des croquettes ! Croquettes de maïs, croquettes de patates douces et croquettes de porc...